la Poésie des langages
Une grange au cœur du village tournée sur un pré quelque peu arboré en lisière de forêt.
Accès électricité dans la maison d’à côté, chez Hélène
Elle est constituée de deux volumes : une étable avec mangeoires donnant sur la grande pièce.
Un fenil dans la grande pièce et une large ouverture ouvrant sur le pré. Des fenêtres en
hauteur également situées côté pré.
Une avancée de toit qui fait la transition
Possibilité d'entrer par l'ouest (porte étable et grange côté route) ou par le pré
- Envie de devant la porte
Jouer sur une circulation entre le dedans-dehors: fraicheur pénombre / soleil chaleur
des sons qui se perchent sur les rebords des fenêtres, qui roulent sur le plancher au-dessus des
têtes
des images qui se distinguent sur les pierres des murs
des transats, des chaises longues, des draps parmi les orties
- Matière voix / matière mouvement
la voix se promène, circule, rapport à l'acousmatique, spatialisation, le son va se mêler au public :
que l'on comprenne ou pas, c'est la texture et la matière qui sont intéressantes
Jouer sur le son qui arrive de loin, qui est chuchoté à l'oreille, le geste de donner à écouter …
il y a un côté sculpture sonore
lien entre la musicalité des langues et celle du paysage sonore
Avec un micro hf on déplace le son aussi
Acoustique du paysage, falaise... peut être écoutée en simultané ailleurs (comme la radio)
micro, enceinte, on peut chuchoter des voix en direct...
Idée du patois / des langages des jeunes de chaque pays
Idées de chants de leur pays
leur faire parler de ce qu'ils entendent, ici et chez eux, l'écoute étant également culturelle.
comment on dit guerre paix étrange étranger inconnu ailleurs
On croise nos différences, on mêle nos histoires.
On sème du son dans l'air, ça devient une matière...
On la récolte.
- Ce qui s’est passé cet après midi là
entrée au compte goutte par la porte de l’étable (petite porte niveau bas côté route
on accompagne chaque personne en l’invitant à garder les yeux fermés
moment d’écoute : sons existants, ou proposés par nous (son de l’eau qui tombe…)
passage vers l’extérieur, dans le pré, couchés à ras les orties : grands draps blancs
un buisson s’anime au pied du bac à lisier, dialogue entre les sons environnants et
les bruitages du haut de l’échelle : corps en mouvement
son qui court le long des limites du pré et comment ce cheminement fait vaciller
les représentations de l’environnement présent : la grange devient le hall de la
gare de Tokyo…
des enceintes en mouvement pour donner à écouter au creux de l’oreille
et ça discute allemand, bosniaque, roumain, français, anglais autour d’un café