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Retour d'un temps de janvier

Dernière mise à jour : 5 août 2019

Quelques notes en partage de notre escapade de janvier

De retour de notre exploration de janvier, les cartes ont fini de s'égoutter... un peu pliées, un peu froissées, elles sont encore bien empreintes des mots laissés, des souvenirs auxquels elles ont fait appel, des interrogations qui continuent de les survoler... et puis nous aussi, on est tout réchauffé.



Nous sommes partis en quête du flou des espaces ; inclinés face à la cathédrale de séquoias géants, avons dormi dans les lits d'enfants, devenus habitants intermittents de la maison, fait salon devant la boulangerie.

Pieds nus et maillot de bain pour certains, "moon-boots" et doudoune pour d'autres, là nous oscillons sur le seuil de la porte de la piscine où, il est question d'apnée ; immersion dans la porosité des frontières.

Se laissant porter par les flux des véhicules, nous avons relié les centres tels des grappes d'où émerge une animation ponctuelle au rendez-vous.

La ville s'anime par îlot à heures régulières. Alors, nous nous faufilons dans les labyrinthes grillagés et goûtons au seuil des grappes repérées : école, boulangerie, scrabble à toute heure et en chaleur, atelier bois où la vigilance est de mise ; les machines peuvent être voraces.

Trouvé : boite à livres dissimulée dans une haie où Simone de Beauvoir attendait à l'abri.

Les feuilles se soufflent, les haies se taillent....

Les haies, les grillages habitent notre quotidien. L'on s'y frotte, s'y heurte. Les envies pointent : si on imaginait une taille de haies en mode étagère pour y faire bibliothèque.

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